Comment bien préparer les sports d’hiver ?
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2/2/23
2 février 2023
2023-02-02
Les sports d’hiver, c’est le grand air, le plaisir de la glisse mais aussi parfois… des blessures : il en survient environ 140 000 chaque année en France. Pour ne pas en arriver là, préparez-vous physiquement, et suffisamment à l’avance.
Ski alpin, ski de fond, snowboard et même raquettes… toutes les activités hivernales exigent un minimum de préparation physique. Qui plus est si vous n’avez pas l’habitude de faire du sport le restant de l’année. Pour éviter les blessures et les douleurs articulaires, il est donc nécessaire de se préparer entre 1 et 2 mois avant le départ.
Marche, course, vélo…
La préparation physique permet de renforcer les muscles des membres inférieurs. Marchez 30 minutes, 2 à 3 fois par semaine constitue déjà une activité physique. Privilégiez les escaliers plutôt que les ascenseurs. La pratique régulière du jogging permettra non seulement de muscler les jambes mais aussi d’améliorer votre résistance. Au même titre d’ailleurs que le vélo ou la natation...
Doucement les premiers jours
N’oubliez pas, une fois sur place, que la gestion des premiers jours est primordiale. L’organisme n’est pas habitué à ce type d’effort. Sans compter qu’il est bien souvent fatigué après le voyage… Autant de bonnes raisons pour démarrer en douceur. Par une demi-journée de ski par exemple. Prenez également le temps de faire une sieste.
Une fois sur les pistes, ne passez pas à côté des premiers signes de fatigue. Ils sont simples à repérer : une sensation de brûlure au niveau des quadriceps, les muscles qui se situent à l’avant des cuisses, doit alerter et inciter à se reposer. Au même titre d’ailleurs que des douleurs dans les jambes au point qu’elles ne vous portent plus…
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<span style="font-weight: 700; font-size: 14px; text-align: justify;"><span style="font-family: "Calibri Light", sans-serif; color: black;">Les sports d’hiver, c’est le g
Repousser le reflux gastro-œsophagien ?
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1/17/23
17 janvier 2023
2023-01-17
Vous ressentez comme une brûlure qui part de l’estomac et remonte dans la poitrine ? Vous souffrez très probablement d’un reflux gastro-œsophagien, le fameux RGO. Comment en diminuer les symptômes ? Comment le prévenir ? Les réponses du Pr Stanislas Bruley des Varannes, gastro-entérologue au CHU de Nantes.
Qu’est-ce que le RGO ?
« Le reflux gastro-œsophagien (RGO) est en réalité la traduction excessive d’un phénomène physiologique. Autrement dit la remontée du contenu gastrique dans l’œsophage », explique le Pr Stanislas Bruley des Varannes. Et nous sommes nombreux à en souffrir. « Nous estimons qu’en France, 15% de la population ressent des symptômes une fois par semaine. »
Des symptômes bien spécifiques
Justement que ressentent les patients précisément ? « Le maître symptôme lié au RGO est appelé pyrosis. C’est une brûlure qui part de l’estomac et remonte au niveau de la poitrine », précise notre spécialiste. Il peut aussi se manifester par des douleurs de la gorge, des remontées acides ou amères, des toux inexpliquées ou des régurgitations alimentaires.
Des facteurs de risque à surveiller
Comme l’explique le Pr Stanislas Bruley des Varannes, « le RGO est avant tout provoqué par l’augmentation de la pression abdominale mais aussi par des relâchements du sphincter qui sépare l’œsophage de l’estomac. Les facteurs de risque sont donc ceux qui augmentent la pression abdominale, et en tout premier lieu c’est le surpoids. »
Des règles hygiéno-diététiques à respecter
Heureusement, le respect de quelques règles hygiéno-diététiques contribue à diminuer l’intensité ou la fréquence du RGO. « Elles sont d’abord liées, à la suppression des facteurs favorisant la pression abdominale », explique le Pr Bruley des Varannes. « Le principal étant le surpoids. Mais ce n’est pas tout, nous recommandons également de diminuer les facteurs provoquant l’ascension de l’acidité. Parmi eux figurent les repas trop gras et trop copieux. Ces derniers vont rendre difficile le travail de vidange de l’estomac, favorisant ainsi le RGO. »
Il convient également de manger moins vite et de bien mâcher. Il est par ailleurs conseillé de limiter sa consommation de produits favorisant l’acidité comme le café, le tabac, l’alcool, les boissons gazeuses d’où d’épices. La position couchée voire simplement allongée, moins de 2 heures après les repas risque également de provoquer un RGO.
Des traitements efficaces mais à petites doses
Les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) sont indiqués dans le traitement du RGO. « Ce sont des agents qui réduisent la sécrétion acide de l’estomac, car c’est surtout le contact acide du contenu gastrique avec l’œsophage qui déclenche les symptômes. » Le Pr Bruley des Varannes soulève toutefois un problème. « Ces traitements sont trop facilement prescrits, or ils peuvent provoquer des effets secondaires. On essaie donc aujourd’hui de rationaliser la prise des IPP en prenant la plus petite dose possible. »
Il existe une deuxième arme qui agit « de manière mécanique. C’est ce que nous appelons les agents couvrants. Ils visent à protéger les muqueuses agressées par le RGO et donc à limiter le contact entre le liquide du reflux et l’œsophage. » Enfin, un dispositif original, baptisé ESOXX® ONE, offre une réelle alternative thérapeutique. En effet il soulage à la fois les symptômes en agissant directement au niveau de l’œsophage et peut permettre également une cicatrisation des lésions de cet organe. « Il peut être pris en association avec des IPP en cas de RGO fréquent, mais aussi seul en cas de douleurs occasionnelles. Attention, il doit toujours être administré après les repas, afin d’éviter que ce dernier n’empêche la bonne adhésion du produit à la muqueuse œsophagienne. »
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Les fêtes sont passées : retrouvez l’équilibre !
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1/9/23
9 janvier 2023
2023-01-09
Les fêtes et leur lot de petits plaisirs sont passés. Mais maintenant votre sommeil est décalé, le manque de sport commence à se faire sentir. Et votre estomac, à peine remis des repas copieux, se retrouve confronté à l’épreuve de la galette des rois. Comment retrouver la forme ?
Vous avez repris le travail depuis une petite semaine et vous vous sentez encore fatigué(e) des fêtes ? Il serait peut-être temps de retrouver un rythme plus équilibré, tant au niveau du sommeil que dans votre assiette !
Privilégiez donc les couchers avant minuit, période pendant laquelle le sommeil s’avère le plus récupérateur. En effet, pendant cette phase de sommeil lent-profond, le cerveau ralentit son activité. Elle est indispensable pour franchir la frontière du sommeil paradoxal. Elle correspond aussi au moment où le cerveau fait le tri entre les expériences vécues et les souvenirs à éliminer. De quoi favoriser une bonne disponibilité cérébrale et augmenter les capacités de mémoire, deux atouts forts utiles en début d’année pour la reprise du travail.
Une nutrition équilibrée
Dans l’assiette, mieux vaut privilégier des dîners consistants sans être lourds, composés de glucides lents (riz complet, quinoa…) pour favoriser l’énergie à diffusion progressive. Les sucres rapides eux se transforment en graisses dans le sang avec un effet booster : l’énergie descend aussi vite qu’elle est montée. Attention donc au risque de fringale.
Pensez aussi aux sources de protéines plutôt qu’aux lipides. Connus pour augmenter la température du corps, les lipides retardent en effet le processus d’endormissement. Les apports en graisses sont à répartir entre le petit-déjeuner et le déjeuner. Côté protéines, allez à la source du tryptophane, un acide aminé bien particulier. Retrouvé dans les viandes, les coquillages, les œufs et les produits laitiers, ce dernier est essentiel dans la synthèse de la mélatonine et de la sérotonine, ces neurotransmetteurs impliqués dans le processus d’endormissement. Pensez aussi à dîner au minimum 3 heures avant le coucher afin que le début de la digestion n’entrave pas votre plongée dans les bras de Morphée.
Faites-vous du bien !
Autre réflexe incontournable pour vous sentir en forme : vous mettre au sport ! Pour reprendre une activité, pensez à allier plaisir et motivation. Rien ne sert de courir, nager ou pédaler trop longtemps. Privilégiez – au moins au début- les sorties de 30 minutes à 1 heure pour ne pas vous lasser, ni faire vivre à votre organisme un traumatisme auquel il n’est pas habitué. Vous pouvez aussi réaliser une séance par jour d’exercices de renforcement musculaire chez vous.
Si vous préférez les sorties en plein air, pensez à bien vous couvrir, notamment aux extrémités, les mains, les pieds et aussi la tête, là où la déperdition de chaleur est la plus importante. Et si le footing et le vélo ne vous disent trop rien, pensez à la marche nordique. Idéale pour stimuler l’appareil cardio-respiratoire, cette pratique vous permet une dépense énergétique en douceur. Enfin, ne l’oubliez pas si vous vous remettez ou commencez le sport et que vous avez plus de 40 ans, la reprise doit se faire de manière encadrée. Pour en savoir plus, cliquez ici.
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<span style="font-weight: 700; font-size: 14px; text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: black;">Les fêtes et leur lot