Un bain de bouche, c’est pour quoi faire ? Il peut en fait avoir plusieurs indications : pour rafraîchir l’haleine pour réduire la plaque dentaire, pour lutter contre le tartre…
Ceux vendus en supermarché sont d’usage fréquent. Ce sont de bons compléments au brossage. Ils offrent une sensation supplémentaire de fraîcheur. Ils sont par ailleurs faiblement concentrés en agents antiseptiques. Leur utilisation quotidienne ne pose donc aucun problème. Côté vertus, Ils réduisent donc le développement et l’adhésion de la plaque sur les dents. Mais ils ne font que retarder son apparition. Ceux qui contiennent du fluor aide à prévenir ou à réduire le risque de carie.
Quant aux produits thérapeutiques vendus en pharmacie, ce sont de bons antiseptiques, ils accélèrent la cicatrisation. Mais ils ne doivent être utilisés que ponctuellement, dans un plan de traitement d’une gingivite ou d’une parodontite par exemple. Un usage trop fréquent conduirait en somme au déséquilibre de la flore buccale. Alors avant de choisir, demandez conseil à votre dentiste ou à votre pharmacien.
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La visite annuelle chez le dentiste constitue un passage incontournable pour une bonne santé dentaire. Pourtant, aujourd’hui, 40% des Français ne s’y rendent pas régulièrement. Pour améliorer ce suivi préventif cette année, pensez à planifier vos rendez-vous de contrôle. Prévoyez une consultation pour toute la famille. Et si un membre ou vous-même souffrez d’une maladie chronique, ne l’oubliez pas : deux visites annuelles s’imposent. Miroirs de notre état de santé, les dents peuvent révéler un trouble.
Au quotidien, améliorez aussi votre hygiène bucco-dentaire. Pensez à utiliser du fil dentaire et un bain de bouche en prévention. Le fil doit être passé entre chaque espace inter-dentaire après le brossage du soir. En guise de repère, pensez à changer votre brosse à chaque saison. Choisissez un dentifrice au fluor adapté pour chaque personne du foyer suivant son âge ou une éventuelle pathologie dentaire.
Enfin, dernier point, surveillez votre alimentation. En évitant le grignotage, vous réduirez les attaques acides responsables des caries. « En plus des 2 brossages incontournables du matin et soir, pendant 2 minutes, au cours de la journée, on se rince la bouche à l’eau ou on mâche pendant 20 mn au moins, un chewing-gum sans sucres, après chaque prise alimentaire », insiste l’Union française pour la santé bucco-dentaire.
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Si elle peut présenter un handicap sur le plan social, la mauvaise haleine – ou halitose de son appellation scientifique - ne constitue pas une fatalité. Bien souvent, le problème peut être résolu par une amélioration de l’hygiène bucco-dentaire.
Dans plus de 80 % des cas, les problèmes d’halitose ont une origine bucco-dentaire. En cause ? La dégradation de résidus alimentaires par des bactéries. Ce phénomène entraîne alors l’apparition de composés volatils sulfurés qui, présents en grandes quantités, peuvent dégager une odeur désagréable.
Mélangés à la salive, ces résidus alimentaires vont également entraîner la formation de plaque dentaire et de tartre, qui peuvent aussi amplifier l’halitose. Au même titre que la présence de cavités carieuses et/ou d’affections du parondonte, les tissus qui soutiennent la dent.
Tous ces aspects signifient surtout qu’une haleine fraîche passe par une hygiène bucco-dentaire stricte : un brossage quotidien après chaque repas, associé au… brossage de la langue, là où tendent à stagner de nombreuses bactéries. Ce geste s’effectue « d’arrière en avant pour éliminer les dépôts qui recouvrent la langue, à l’aide d’un gratte-langue ou de la surface siliconée situé sur certaines têtes de brosses à dents. On ne doit pas utiliser les poils de la brosse à dents pour nettoyer la langue car ils risqueraient de créer des micro-lésions sur sa surface dans lesquelles s’engouffreraient les bactéries accentuant ainsi le problème de mauvaise haleine », met en garde l’Union française pour la santé bucco-dentaire (UFSBD). Par ailleurs : hydratez-vous régulièrement en cours de journée car « une bouche sèche favorise la libération des mauvaises odeurs ».
Enfin, si malgré toutes ces préconisations, l’halitose persiste, demandez un avis à votre médecin. Dans une petite proportion de cas, la mauvaise haleine peut aussi avoir une origine extra-buccale. Par exemple, en présence d’une affection de type ORL ou gastro-intestinal.
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La campagne Mars bleu vient de commencer. L’occasion de faire le point sur le manque de participation des Français au dépistage du cancer colorectal, à l’origine de 120 nouveaux cas et 50 décès chaque jour en France
Organisée depuis 15 ans, la campagne Mars Bleu sensibilise au cancer colorectal. Thématique malheureusement redondante : « la faible participation » des Français au dépistage organisé, comme le rappelle la Ligue nationale contre le cancer.
Ce dépistage organisé est proposé pour toute personne âgée de 50 à 74 ans en France. Basé sur la détection de sang dans les selles, ce test immunologique gratuit, rapide et indolore s’effectue à domicile. En cas d’anomalies, il permet de donner le feu vert pour passer des examens complémentaires (coloscopie). Si des polypes sont détectés, il est possible de les éliminer par chirurgie le plus précocement possible. Ce dépistage est proposé au bon moment sachant que 95% des cancers colorectaux sont diagnostiqués après 50 ans. Il est essentiel pour sauver des vies : prises en charge le plus tôt possible, 90% de ces tumeurs se guérissent. Le dépistage présente l’intérêt de cibler large : indispensable quand on sait que 80% des patients souffrant de cette tumeur n’ont aucun antécédent familial. Donc aucune raison d’entrer dans un circuit de dépistage précoce.
Mais comment expliquer le manque de recours au dépistage du cancer colorectal ? « Cela peut s’expliquer par les nombreux tabous qui subsistent autour de ces cancers, le manque d’informations et d’accompagnement », décrit la Ligue.
« Ce phénomène a aussi été accentué par la crise sanitaire. » Du fait de déprogrammation des consultations, de renoncement aux soins et de la place occupée par la Covid-19 depuis 2020, de nombreux Français ont en effet mis de côté la prévention en oncologie. Selon Daniel Nizri, président de la Ligue contre le cancer « il est urgent de faciliter l’accès aux tests de dépistages et d’en améliorer la disponibilité pour rattraper le retard engendré par la crise sanitaire ».
Pour faciliter l’accès aux tests de dépistage, sachez que :
A noter : chaque année, 43 000 patients apprennent qu’ils souffrent d’un cancer colorectal en France. La tumeur du poumon chez l’homme et du sein chez la femme restent les premiers des cancers les plus meurtriers. Vient ensuite le cancer colorectal tous sexes confondus. Et en termes d’incidence, le cancer colorectal reste parmi les plus diagnostiqués avec les cancers du sein, de la prostate et des poumons.
Dans le cadre du dépistage du cancer colorectal, la coloscopie est pratiquée en cas de traces de sang dans les selles. En quoi consiste cet examen qui fait souvent peur ? Précisions à l’occasion de la campagne de sensibilisation Mars bleu.
Les tests immunologiques pratiqués à domicile tous les 2 ans de 50 à 74 ans peuvent révéler des traces de sang dans les selles. Dans ces situations, le patient est dirigé vers un établissement de santé pour bénéficier d’une coloscopie, prescrite pour, rechercher au niveau digestif des anomalies « et, si besoin, faire des biopsies ou traitements(2) » renseigne le site Ameli.fr
Vous devez passer une coloscopie ? Sachez que dans les 8 à 10 jours précédant l’examen, vous aurez une consultation avec l’anesthésiste en vue de l’anesthésie générale ou locale sous laquelle se déroule l’intervention.
La veille ou l’avant-veille de l’examen, l’alimentation sans fibres alimentaires(3) est privilégiée pour nettoyer les intestins (car les fibres laissent des résidus dans les tubes digestifs). Le médecin pourra en effet réaliser la coloscopie uniquement si les intestins sont vides. Sont donc privilégiés pendant 24 à 48 h « les bouillons sans légumes, les pâtes non complètes, les pommes de terre, la viande, le poisson, les compotes de fruits cuits et le pain blanc ». Pour terminer de nettoyer vos intestins, vous aurez à boire un produit prescrit par le médecin qui « provoque rapidement une diarrhée très importante, sans douleurs abdominales ».
Le jour de l’intervention, vous devez être à jeun. « Aucun aliment, ni boisson, ni médicament, à partir de l’heure fixée par l’anesthésiste (en général, six heures avant l’examen pour les aliments solides et trois heures pour les liquides) ». Le tabac sera aussi à éviter sur ce délai : la cigarette est en effet connue pour « augmenter les sécrétions gastriques ».
Vous serez pris en charge en ambulatoire et ne resterez donc à l’hôpital, qu’une demi-journée au maximum.
L’intervention consiste à « observer l’intérieur du gros intestin (côlon) et l’extrémité finale de l’intestin grêle » à l’aide d’un endoscope introduit par l’anus. Il s’agit d’un « tube souple muni d’une petite caméra, d’une lampe et, si besoin, d’instruments chirurgicaux passant par le canal de l’endoscope ». Dans le détail :
De retour dans votre chambre, après la coloscopie, « vous pouvez ressentir un ballonnement abdominal sans douleurs, dû à la persistance de gaz dans le tube digestif. Cela passe avec l’émission de ce gaz par l’anus ».
Après le passage au bloc, en salle de réveil et en salle de repos, le feu vert sera donné pour votre sortie, après surveillance de toutes vos constantes. Pour rentrer chez vous, « il est obligatoire d’être accompagné d’un proche (parent ou ami). La conduite d’un véhicule est interdite le jour de l’intervention ».
A noter : au-delà du cancer colorectal, la coloscopie constitue l’examen de référence dans le diagnostic des atteintes ou maladies du côlon que sont « les polypes du colon, la maladie de Crohn, la rectocolite hémorragique ». Les différentes indications/symptômes, en plus d’un test immunologique positif, relèvent « d’une rectorragie, d’une présence de sang noir dans les selles, de constipation récente, de douleurs abdominales ».
A l’occasion de Mars bleu, le mois du dépistage du cancer colorectal, focus sur les facteurs de risque de cette maladie qui relèvent en partie du mode de vie. Et qui sont donc modifiables.
Est-il possible de prévenir la survenue d’un cancer colorectal ? Oui, en partie. En effet, comme la plupart des cancers, il relève de facteurs que l’on peut maîtriser et d’autres éléments sur lesquels on ne peut pas agir. C’est le cas de l’âge (« 9 personnes atteintes sur 10 ont plus de 50 ans », indique l’Institut national du Cancer), la prédisposition familiale (un antécédent familial de cancer du côlon ou du rectum augmente le risque) ou le fait d’être atteint d’une maladie qui affecte les intestins, comme la rectocolite hémorragique ou la maladie de Crohn.
A l’inverse, d’autres facteurs favorisant la survenue de ce type de cancer et qui relèvent du mode de vie sont clairement identifiés. Autrement dit, pour réduire le risque de développer un cancer colorectal, il est recommandé d’observer plusieurs mesures de prévention.
Limiter l’alcool, arrêter le tabac. L’association de l’alcool et du tabac multiplie par 8,6 le risque de cancer colorectal, indique la Haute Autorité de Santé. L’arrêt du tabac et une consommation limitée de boissons alcoolisées sont donc préconisés pour prévenir la survenue d’un cancer colorectal, mais aussi les autres types de cancers. En France, le tabac provoque chaque année 68 000 nouveaux cas et 45 000 décès, rappelait l’INCa en 2020. La consommation d’alcool est, elle responsable de 28 000 nouveaux cas et 16 000 décès tous les ans.
Moins de viande et de charcuterie, plus de fibres. L’alimentation joue elle aussi un rôle important : toujours selon la HAS, une consommation supérieure à 100 g de viande rouge par jour augmente de 29% le risque de cancer colorectal. Ce risque est augmenté de 21% si l’on consomme plus de 50 grammes de charcuterie par jour. Il convient donc de veiller à limiter la consommation de ces aliments – surtout quand ils sont gras et salés – et d’opter pour un régime plus riche en fibres. Consommer au quotidien céréales complètes, légumineuses, fruits et légumes semble contribuer à réduire le risque de développer un cancer colorectal.
Davantage d’activité physique. La sédentarité est un autre facteur de risque sur lequel il est possible d’agir, avec des résultats probants. Ainsi, par rapport à des personnes ne pratiquant aucune activité physique, « le pourcentage de diminution du risque de cancer du côlon (…) varie de 18 % [pour une activité physique modérée à régulière] à 29% [pour une activité physique intense] », rappelle la HAS. Cette réduction du risque pourrait notamment s’expliquer par l’accélération du transit intestinal induit par l’activité physique, qui réduirait « le temps d’exposition de la muqueuse digestive aux cancérogènes d’origine alimentaire ».
L’observance de ces recommandations peut également contribuer à limiter le surpoids, qui est également un facteur de risque de développer un cancer colorectal. Enfin, la prévention passe aussi par la participation à la campagne annuelle de dépistage de la maladie, qui s’adresse aux personnes âgées de 50 à 74 ans, et qui se déroule comme chaque année pendant tout le mois de mars.
(1) Cette lettre est envoyée tous les deux ans aux personnes âgées de 50 à 74 ans
(2) ablation de polypes du côlon, coagulation des micro-lésions situées au niveau des vaisseaux sanguins
(3) légumes verts, crudités, salade, laitages, fruits crus
Sources :
InCa, Haute autorité de santé - Le 2 mars 2022
Ligue nationale contre le cancer, mars 2022
Ameli.fr, mars 2022
Parce qu’il s’agit d’un jeune ou d’un sportif « dur au mal », parce que rien ne doit priver de la semaine de neige tant attendue et cher payée, il arrive ainsi que des fractures – ou des entorses sérieuses – passent inaperçues.
C’est la persistance d’une douleur, d’une gêne à la mobilité ou d’un gonflement qui conduisent chez le médecin après le retour au domicile. Confirmant son examen, il n’est pas exceptionnel que les radiographies montrent pour un genou douloureux une fracture du tibia, pour une cheville gonflée un arrachement de malléole ou, pour une épaule impotente, un arrachement osseux à l’extrémité supérieure de l’humérus. Dans tous les cas, ces lésions nécessitent un traitement de contention ou de chirurgie…
Après un traumatisme aux sports d’hiver, c’est sur place que vous devez consulter. Et de surcroît, vous devez absolument… suivre l’avis du médecin. C’est la condition d’une récupération ostéo-articulaire correcte. Et la garantie du plaisir de refaire du ski est bien souvent à ce prix.
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