Retrouvez les dernières actualités liées au monde de l’officine.
Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2018 a été définitivement adopté par l’Assemblée nationale le 4 décembre. Retour sur les points importants pour l’ensemble des pharmaciens.
Le 31 août 2017, le groupement AELIA a officiellement obtenu la certification ISO 9001:2015 pour la Prestation de services à destination des pharmaciens : Accompagner, Développer, Fidéliser. Rencontre avec David GUEGUEN, Responsable Qualité du Groupement, qui nous donne des éléments d’explication sur cette démarche.
Tout d’abord pour optimiser notre fonctionnement en interne et accroître notre performance en termes d’efficacité et de rentabilité ! Les orientations et objectifs de cette démarche qualité permettent d’assurer la cohérence des activités avec la stratégie de l’entreprise, tout en impliquant l’ensemble du personnel dans un projet commun. Nous escomptions que le processus de certification, en reconsidérant notre façon de travailler dans son ensemble, nous donne une nouvelle impulsion tout en optimisant la globalité de notre organisation.
Par ailleurs, l’obtention de ce précieux sésame permet de valoriser notre savoir-faire auprès de nos adhérents et de nos partenaires, et nous procure un argument de différenciation par rapport à nos concurrents. Enfin, proposant nous-mêmes à nos adhérents un service leur permettant d’obtenir une certification qualité, il était inenvisageable pour AELIA de ne pas montrer l’exemple !
L’audit initial a permis de mettre en exergue les points sur lesquels nous devions impérativement progresser pour mieux fonctionner, améliorer notre productivité et parfaire notre service à la clientèle. Nous avons ainsi pu perfectionner l’ensemble de nos procédures, dans nos différentes fonctions : suivi de nos fournisseurs, processus de recrutement, manière d’aborder la gestion de projets, recherche et développement, etc.
De manière générale, c’est toute la politique de management du groupement qui a été révisée pour renforcer la communication entre nos différents services, qu’ils soient administratifs ou sur le terrain. Nos conseillères en développement des ventes disposent désormais d’outils d’analyse et de suivi précis, pour toujours améliorer la connaissance de leur clientèle et de leurs besoins et attentes.
La satisfaction client est l’un des piliers de la démarche de certification. Nous avons donc tout mis en œuvre pour pouvoir respecter les engagements que nous avons pris auprès de nos adhérents. En harmonisant nos pratiques, nous avons gagné en efficacité et en réactivité. Le flux d’informations est devenu plus fluide, et le traitement des demandes de nos clients s’en est trouvé amélioré.
Par ailleurs, la mise en place d’analyses de la satisfaction, via les retours terrain et d’enquêtes réalisées trimestriellement, nous permet d’appréhender et de formaliser les attentes et les besoins exprimés par nos adhérents.
Grâce à la bonne qualité de ses soins, la France peut s’enorgueillir d’une très bonne espérance de vie (82,9 ans), supérieure à la moyenne des autres pays européens (80,9 ans). En revanche, avec 11% du PIB consacré à la santé, la France est le 3ème pays qui dépense le plus en Europe (10% en moyenne) après l’Allemagne et la Suède. Alors que les dépenses vont encore continuer à augmenter avec l’allongement de la vie et le poids des maladies chroniques, l’OCDE préconise d’améliorer la pertinence des actes et des prescriptions, afin d’éviter certains exa- mens inutiles. L’OCDE recommande par ailleurs la réduction de la durée des séjours hospitaliers (en moyenne 10,1 jours en moyenne en France contre 8 jours dans les autres pays européens), la rationalisation des dépenses pharmaceutiques et l’accélération du développement de la chirurgie ambulatoire.
« La prévention en France reste un maillon faible » d’après l’OCDE. Celle-ci ne représente que 2% des dépenses courantes de santé, contre 3% en moyenne dans les pays de l’Union européenne. Des efforts doivent donc être réalisés, notamment sur les facteurs de risque des maladies graves et chroniques.
Avec un taux de 22,4% de fumeurs quotidiens, supérieur à la moyenne européenne (21%), et malgré les mesures déjà mises en place (mois sans tabac, adoption du paquet neutre depuis le 21 novembre), la France doit encore poursuivre ses initiatives de lutte contre le tabagisme, particulièrement envers les adolescents. En France, un jeune de 15 ans sur cinq déclare fumer au moins une fois par semaine, contre un sur sept dans les pays de l’UE.
Même si la consommation d’alcool a nettement baissé depuis 30 ans, le constat est malgré tout préoccupant, avec 11,5 litres d’alcool pur ingérés par an et par habitant en France, contre 10 litres pour la moyenne européenne. L’OCDE préconise donc la limitation des publicités pour les boissons alcoolisées, et pointe du doigt le faible niveau de taxes sur l’alcool en France, notamment sur le vin.
Le rapport de l’OCDE relève des manques dans la vaccination, avec 11% des enfants non protégés contre la rougeole (contre 6% dans l’UE), et un taux de vaccination contre la grippe en baisse chez les personnes âgées (48,5% des plus de 65 ans cou- verts en 2014 contre 65% en 2004).
Élève en ce qui concerne les taux de surpoids, relativement faibles par rapport à ses voisins. En effet, un enfant sur sept est actuellement en surpoids en France. En ce qui concerne l’obésité (IMC supérieur à 30) chez les adultes, elle a grimpé de 9% en 2000 à 15% en 2014. Il est donc essentiel de poursuivre la prévention et de promouvoir l’importance d’une activité physique régulière. À noter que seulement 10% des filles et 20% des garçons en Europe déclarent faire une activité physique quotidienne modérée à vigoureuse (une heure par jour), tel que préconisé par l’Organisation Mondiale de la Santé. Dans ce domaine la France figure en queue de peloton, avec 6% des filles et 14% des garçons qui respectent ces recommandations.
Afin de renforcer la prévention et d’améliorer la prise en charge des pathologies chroniques dans tous les pays de l’UE, l’OCDE recommande d’étendre le rôle des pharmaciens dans ces domaines. La France suit d’ores et déjà cette orientation, avec le développement des nouvelles mis- sions des officines en terme de suivi des patients atteints de maladies chroniques telles l’asthme ou les AVK. Enfin, il conviendrait d’après l’OCDE de développer la part des génériques en France qui reste faible (30% du marché) par rapport à la moyenne de l’UE (52% du marché).
Et bénéficiez de nombreux avantages réservés aux adhérents du Groupement.